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Seul se sentant au summum des sens
sonder la sagesse sanctifiante
s’enivrer de sérénité
scruter le silence souverain
Yves Côté
L'histoire
J’aimerais partager avec vous comment la philosophie est entrée de plein fouet dans mon existence et vous rappeler les moments cruciaux qui ont jalonné mon itinéraire dans ce sens. J’ose affirmer avec mon expérience qu’on ne lui accorde pas tout le mérite qu’elle devrait recevoir et cela est fort regrettable.
D’abord, j’en suis venu malheureusement à m’intéresser sur le tard face à cette admirable discipline, il y a quelques années seulement par un heureux concours de circonstances, il faut bien l’admettre. J’y reviendrai bien sûr un peu plus loin.
Je remonte dans le temps pour vous mentionner qu’à l’époque, je n’avais pas la curiosité requise pour capter mon attention par rapport aux cours que je recevais dans cette matière au Cégep. Il faut avouer que les professeurs de philosophie qui les dispensaient n’avaient pas réellement la passion requise pour susciter une quelconque motivation de mon côté.
Propulsons-nous à une époque ultérieure soit au printemps 2001. Adorant la lecture parce que j’ai une grande curiosité de manière générale (par exemple l’histoire), j’allais assez régulièrement faire un tour à la librairie locale du coin.
A mon plus grand étonnement, je tombe littéralement sous le charme d’une perle rare : un livre assez court, simple, abordable de vulgarisation de philosophie intitulé petite philosophie du bonheur de l’auteur Bertrand Vergely paru dans les éditions Les Essentiels Milan.
Sachant qu’il en avait plusieurs à son actif dans cette même collection, j’ai commandé tous les autres ouvrages disponibles à ce moment-là. Ayant plus de latitude pour la lecture en période hivernale, j’avais tout le loisir pour me concentrer sur ces magnifiques petits chefs-d’œuvre.
Un autre facteur important à souligner est le fait que j’écrivais un journal intime depuis l’adolescence où j’y insérais de temps à autre des textes à saveur universels qui dépassaient largement ma personne sans toutefois en évaluer la réelle portée dans ce contexte précis.
En août 2009, une journée fut plutôt déterminante et mémorable à la fois. En effet, je pris conscience que ce que je transcrivais dans ce dernier serait digne d’intérêt pour un large public. Je songeais donc à me faire connaître et le NET s’imposa vite comme un moyen prometteur, mais mon attention pour ce dernier déclina rapidement sans raison apparente de ma part et fut mise aux calendes grecques.
En septembre 2011, ma mère décéda (comme j’étais assez proche d’elle, j’allais lui rendre visite plusieurs fois par semaine pour déguster en autre sa fine cuisine). Sa mort quoique brutale ne me surpris guère (je m’attendais à ce qu’une telle situation puisse arriver un jour compte tenu de ses nombreux problèmes de santé récurrents). Mon deuil dura environ trois mois.
Après quoi, mon projet de concevoir une page web refit surface. J’ai tenté de me faire publier sur internet de plusieurs façons possible, mais cela s’est avéré au contraire insatisfaisant et même frustrant dans ces circonstances. Néanmoins, je continuais à peaufiner mes pensées pour le plaisir substantiel que ceux-ci me procuraient jusqu’à un point indéniable.
Par la suite, je découvris par un heureux hasard la plate-forme Kindle du site d’Amazon qui me donnait l’opportunité réelle de cristalliser enfin mon dessein d’écriture sur lequel je travaillais depuis de si nombreuses années. Je pouvais réellement sortir de l’anonymat comme plusieurs autres auteurs avant moi qui disposaient chacun à leur façon d’un certain talent pour la rédaction de divers sujets ou thèmes variés rejoignant une clientèle toujours en augmentation.
Pour revenir à la philosophie, je considère que c’est là ma véritable vocation (et non une quelconque vie religieuse qui m’attirait au début au cégep) parce que j’en connais suffisamment les rouages les plus importants, pour ainsi dire selon ma propre interprétation et d’après mon type d’écriture unique en son genre pour porter modestement ce digne titre à part entière.
J’admets en toute sincérité que plus je scrute ce champ d’investigation unique en son domaine, plus je trouve que malgré tout, je ressens constamment le besoin d’apprendre davantage sur la vie, moi-même et autrui et finalement je constate que je me retrouve régulièrement exposé dans une quête palpitante, exceptionnelle sans fin. C’est la beauté des choses en quelque sorte.
Êtes-vous de mon avis ? Il vous revient de juger de mes propos.
